FOCUS SURla lavande vraie[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La reine des lavandes est surtout la plus appréciée des parfumeurs pour la qualité olfactive de son huile essentielle.
Un petit peu de botanique...La lavande appartient à la famille des Lamiacées où elle est classée
sous le genre Lavandula. La lavande vraie (Lavandula angustifolia),
considérée comme l’espèce originelle, est la plus connue.
Son origineÀ l'état sauvage, la lavande vraie pousse surtout en Provence et autour
de la Méditerranée. Les Romains furent les premiers à la cueillir et à
utiliser ses propriétés parfumées. Puis, par hybridation, elle a donné
naissance au lavandin qui est aujourd’hui l’espèce la plus cultivée pour
l’extraction de l’huile essentielle.
PortraitLa lavande vraie est une plante vivace arbustive à la forme arrondie ne
dépassant pas, en général, 1 m de haut. Son feuillage gris argenté
persiste en hiver. Il est constitué de petites feuilles fines légèrement
duveteuses. Les longues et fines tiges florales portent les épis de
fleurs à leur sommet. Selon les individus, les fleurs varient du bleu au
violet en passant par des teintes de mauve. Très parfumées, elles
renferment des essences très utiles aux hommes qui utilisent depuis des
centaines d’années son huile essentielle en parfumerie ou pour ses
vertus en aromathérapie.
Comment la soigner ?La lavande est une plante très facile de culture et peu de problèmes
sont à craindre. Le dépérissement de la lavande est une maladie qui
inquiète beaucoup les cultivateurs, mais il y a peu de risques de la
rencontrer chez soi, à moins d’habiter en Provence, à proximité de
cultures.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]UtilisationsPeu exigeante, la lavande est une plante qui saura s’adapter à toutes
les situations. Elle est parfaite pour habiller les talus ou occuper les
zones qui sont difficilement accessibles. Pour créer un effet de masse,
on peut planter quelques pieds en ligne pour former une jolie haie
basse. Par exemple, le long d’une allée ou au jardin potager pour créer
une séparation. Une plantation en groupe, en carré, fera merveille à
coup sûr. On peut l’associer avec d’autres plantes à l’esprit
méditerranéen comme le laurier rose ou le cyprès de Provence. Dans les
régions plus froides, Mon Eden vous conseille de l’associer à des
vivaces ou à des graminées au feuillage doré, comme les cheveux d’ange
(Stipa tenuifolia). Le résultat devrait être du plus bel effet. Enfin,
on peut bien sûr planter la lavande en pot sur le balcon ou la terrasse.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Bouturer l’hortensia :Au début de l’été, c’est l’occasion de multiplier quelques arbustes en les bouturant en vert. L’hortensia, par exemple, peut se bouturer très facilement.
1. Préparer le substrat et les potsEn fonction du nombre de plants que vous souhaitez obtenir et des pots
que vous utiliserez, composez la quantité de substrat nécessaire.
Mélangez à parts égales du terreau et du sable. On peut utiliser un
terreau universel ou un terreau spécial bouturage. Versez le mélange
dans les pots en ne tassant que très légèrement.
2. Prélever le matériel végétal Afin d’assurer la réussite du bouturage, il faut prélever des pousses de
l’année saines qui n’ont pas encore fleuri. Coupez en biseau avec un
sécateur environ 3 cm en dessous d’un nœud, c'est-à-dire l’endroit où
sont fixées les feuilles. La taille de la bouture ne doit pas excéder
une quinzaine de centimètres.
3. Préparer la boutureRetirez les feuilles à la base de la bouture afin de n’en garder que 2
au sommet. Ensuite, découpez ces deux dernières feuilles à leur moitié.
On limitera ainsi leur évaporation et la perte d’eau.
Avant de planter, on peut tremper l’extrémité de la bouture dans un peu
d’hormone de bouturage. Cela tend à favoriser l’émission des racines.
4. PlanterDans plusieurs petits pots, creuser de petits trous avec le doigt et
placez-y la bouture. Tassez légèrement au pied et apportez un peu d’eau
sans inonder.
5. Assurer chaleur et humiditéPour favoriser l’émission des racines, l’idéal est de placer les pots
dans une serre ou une véranda pour que les boutures bénéficient de la
chaleur. Il faudra arroser régulièrement. En extérieur, il est conseillé
de couvrir au moins pendant 15 jours avec un sac plastique transparent
ou une cloche jusqu’à l’émission des racines.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Chasser les moustiques :L’été, on aime passer les soirées à l’extérieur,
autour d’un barbecue ou bien de la piscine pour les enfants.
Malheureusement, d’autres invités choisissent également ce moment pour
nous gâcher la vie : les moustiques ! Alors, dites stop aux boutons et
aux grattouilles en adoptant la gamme végétale anti-moustiques.
La citronnelle : le cauchemar des moustiques Parmi la panoplie de plantes répulsives, la citronnelle est surement la
plus célèbre. Son huile essentielle est utilisée pour parfumer des
bougies ou pour créer des baumes à appliquer sur la peau, mais la plante
en elle-même est également très efficace. L’odeur citronnée dégagée est
très désagréable pour les moustiques qui préfèrent rebrousser chemin.
Cette graminée a malheureusement l’inconvénient d’être gélive, elle ne
peut pas résister à des températures inférieures à +10°C. Aussi, sa
culture est conseillée en pot à placer sur la terrasse ou le balcon.
De petites plantes très efficacesD’autres plantes émettent également un parfum d’agrume capable de
repousser les insectes. On le devine d’ailleurs d’après leur nom
évocateur. C’est le cas de la mélisse citronnelle, de la verveine citronnelle, du basilic citron, du thym citron ou encore du géranium odorant.
Ce sont les jeunes feuilles qui dégagent la plus forte odeur. Aussi, il
est conseillé de tailler les inflorescences dès leur apparition et donc
de les sacrifier au profit du développement des feuilles. À nouveau, la
plantation en pot est la plus indiquée, car ces plantes ne se révèlent
pas toutes très rustiques.
Quelques célébrités utilesOn connaît tous la lavande
pour son parfum camphré utilisé en parfumerie. Il semble que les
moustiques y soient sensibles eux aussi, pas pour les mêmes raisons…
Alors, pourquoi se passer de cette plante très facile de culture ?
Enfin, l’eucalyptus
est aussi un bon répulsif. De croissance rapide et gênante pour la
pousse des autres plantes, il faudra bien réfléchir si vous décidez de
le planter en pleine-terre.
Avez-vous pensé à évacuer les eaux stagnantes ?Les moustiques pondent leurs œufs dans l’eau stagnante, et se
reproduisent très rapidement. Il leur suffit d'une petite quantité
d'eau, comme celle qui s’accumule dans les soucoupes des pots de fleurs,
mais aussi les récupérateurs d'eau ou les gouttières bouchées...
Veillez donc bien à vider l'eau accumulée dans ces récipients, ou à les
recouvrir soigneusement pour éviter que les moustiques ne viennent y
pondre leurs œufs.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]À chaque plante d’intérieur sa technique d’arrosage :Soumises à des conditions de vie plus difficiles
qu’il n’y paraît dans nos intérieurs secs et chauds, les plantes
d’intérieur souffrent souvent du manque d’eau. Pour cela, il est
important de bien surveiller leur arrosage tout en sachant que chacune a
ses préférences. Petit aperçu des différentes techniques…
L’arrosage classique en surfaceLa plupart des plantes d’intérieur vertes ou fleuries se contentent d’un
arrosage par le dessus, en surface du terreau. De cette manière, l’eau
s’infiltre dans le substrat et est captée par les racines en fonction
de leurs besoins. Le surplus s’écoule, lui, dans la soucoupe ou le fond
du cache pot. Il est d’ailleurs conseillé de ne pas laisser cette eau
stagner dans la soucoupe pour ne pas risquer d’asphyxier et faire
pourrir les racines. Toutefois, agir de la sorte ou utiliser des bacs à
réserve d’eau peut être utile lors des départs en vacances.
Un truc à retenir : il faut toujours que le terreau soit très légèrement humide, il faut éviter qu’il ne sèche et croûte.
La brumisationSouvent, les plantes originaires des zones tropicales souffrent du
manque d’hygrométrie dans l’air de nos maisons et appartements.
L’atmosphère de la salle de bains est celle qui reproduit au mieux ces
conditions.
Les orchidées (en pots ou à racines nues) ou les
fougères Nephrolepsis s’y plaisent très bien par exemple. Mais il devient difficile de faire une place à toutes : Ficus,
Schefflera,
Calathea, Asplenium crotons ou encore opulents Monsteras. Aussi,
l’idéal est de brumiser régulièrement le feuillage de ces plantes et
d’en profiter pour retirer la poussière qui bouche leurs stomates et
gène les échanges gazeux.
Le bassinageLe bassinage (ou trempage) convient aux plantes qui n’aiment pas
recevoir de l’eau sur leurs feuilles et pour lesquelles l’arrosage en
surface n’est pas satisfaisant. C’est le cas de nombreuses plantes
carnivores au feuillage cireux, des Anthurium,
de plantes au feuillage duveteux comme les saintpaulias, les Coléus ou
bien de certaines fougères. La technique consiste à immerger le fond du
pot dans un seau ou dans le bac d'évier rempli d’eau. Une fois la
surface humide, on peut alors retirer le pot. De cette manière, l’eau ne
remonte que par capillarité et est dosée au juste besoin de la plante.
Cette technique est conseillée également pour les orchidées en pots et
elle est très pratique pour arroser les plantes en suspensions.
L’arrosage au cœurLes cas sont rares mais existent. Bien qu’en général, les plantes
n’apprécient pas du tout la stagnation d’eau sur leur feuillage, les
plantes de la famille des broméliacées comme le Guzmania ou l’Ananas
apprécient d’être arrosées en leur cœur en veillant à ce qu’une petite
couche d’eau continue toujours à stagner. De la même manière, les
majestueuses fougères arborescentes originaires Nouvelle-Zélande
réclament un arrosage quotidien au sommet de leur stipe.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Fabriquer des étiquettes :Au jardin, de petites étiquettes sont toujours
utiles afin d’identifier les semis ou se souvenir de ses plantations.
Fabriquées « maison », elles seront encore plus belles et originales…
Des supports variésBien sûr, il est possible de trouver des étiquettes plastiques de
formats divers dans le commerce pour identifier ses plantes. Il s’agit
d’une solution pratique mais sur le plan esthétique, ce n’est pas la
plus intéressante. Alors n’hésitez pas à utiliser tout ce que vous avez
sous la main. Voici une liste non exhaustive de matériaux qui peuvent
parfaitement faire l’affaire :
• Bois :
- - petites plaquettes de bois
- - rondins tranchés
- - cannes de bambous
• Métal :
- - plaques ou chutes d’aluminium ou d’acier inoxydable
- - fer forgé, fer rouillé…
• Plastique :
- - étiquettes découpées dans des pots de plastique (yaourts, fromage blanc…)
- - tous les petits objets permettant l’écriture
• Pierre :
- - plaques d’ardoise
- - galets
- - petites pierres claires…
• Autres supports :
- - petits pots en terre cuite retournés
- - coquilles Saint-Jacques et autres coquillages
- - rubans de tissu suspendus aux branches…
Cherchez, réutilisez, recyclez, détournez les objets et les matières
pour votre plaisir et celui des visiteurs de votre coin de verdure.
Bien choisir le mode d’écritureLes horticulteurs professionnels disent souvent qu’une plante sans nom
est une plante perdue ! Vous aussi, vous devez avoir bien en tête cette
maxime. Alors pour ne pas que le nom d’une plante ne s’efface de votre
mémoire, il faut déjà qu’il reste fixé sur l’étiquette. Il est donc
important de bien choisir le moyen d’écriture.
Sur du plastique, utilisez un crayon de bois ou un
marqueur à pointe fine indélébile. Feutres et crayons à billes doivent
être bannis car leur encre ne résiste pas à l’eau et aux UV.
Sur la pierre claire, le marqueur indélébile noir est
encore la meilleure solution. Il en existe des blancs pour l’ardoise et
les autres pierres sombres.
Sur le bois, la technique de la pyrogravure assurera une tenue très longue durée et un côté naturel très original.
Mon Eden