[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Forcer un bulbe d’amaryllisL’amaryllis est la plante phare de l’intérieur pour
les fêtes de fin d’année. Avec ses fleurs géantes, elle émerveille les
enfants et étonne beaucoup les adultes.
Si vous n’avez pas encore planté son bulbe, il est encore temps de le faire, mais dépêchez-vous !
À quelques semaines de Noël, privilégiez si possible un bulbe où les
feuilles commencent à apparaître au sommet, vous gagnerez un temps
précieux…
- 1. Choisissez un pot assez large et suffisamment haut pour contenir le bulbe.
Les pots en argile ne sont souvent pas très décoratifs pour
l’intérieur, aussi, nous vous conseillons plutôt de porter
exceptionnellement votre choix sur un cache-pot. L’inconvénient est que
ce type de contenant n’est pas percé ! Ceci est problématique pour la
croissance des plantes qui, en général, n’apprécient pas du tout avoir
les racines qui traînent dans l’eau stagnante. L’astuce consiste donc à
déposer au fond du pot un lit de billes d’argile comme drainage.
- 2. Placez ensuite une couche d’environ 5cm de terreau et positionnez le bulbe au centre du pot.
- 3. Comblez l’espace sur les côtés du bulbe et n’hésitez pas à bien tasser le terreau.
En effet, les hampes florales de l’amaryllis sont tellement longues
et épaisses qu’elles pourront avoir tendance à déséquilibrer le bulbe à
partir du moment où elles pousseront.
C’est pourquoi il est important de positionner le bulbe bien droit avant de le caler.
- 4. Ne couvrez le bulbe qu’aux trois quarts en laissant apparaître son toupet.
- 5. Enfin, humidifiez bien le terreau à l’aide d’aide d’un arrosoir.
Votre plantation est terminée. Placez votre pot près d’une source de
lumière et d’une source chaude. On peut même la poser sur un radiateur
en fonte qui lui apportera une chaleur douce bénéfique. Quoiqu’il en
soit, n’oubliez surtout pas d’assurer l’arrosage régulier du bulbe pour
assurer sa croissance.
Dans quelques semaines, une fleur s’épanouira et épatera vos amis et votre famille !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Au pied de mon arbre, ……je plante un tuteur ! Comme une épaule sur
laquelle compter, les jeunes arbres ont besoin d’être tuteurés dans les
premières années suivant la plantation.
Pourquoi ?Contrairement aux arbres de la nature, les arbres de pépinière
présentent un système racinaire limité. Avant d’atterrir dans votre
jardin, un arbre qui a été cultivé en pleine-terre a été déraciné et ses
racines ont été taillées pour faciliter le transport. Par conséquent,
au moment de la plantation, elles ne permettent souvent pas à l’arbre de
bien s’ancrer dans le sol et de résister aux vents qui soufflent. C’est
encore plus vrai pour un arbre cultivé en conteneur dans lequel les
racines ont tendance à rapidement tourner en rond.
Ainsi, pour faciliter l’enracinement d’un nouvel arbre, il est vivement
conseillé de poser un ou plusieurs tuteurs pour l’aider à maintenir son
équilibre contre les rafales. Le tuteurage est utile pendant au moins 2 à
3 ans le temps que le système racinaire se développe et permette à
l’arbre de s’ancrer solidement et définitivement dans le sol.
Des piquets pour les jeunes arbres tigesLes jeunes arbres tiges, qu’ils soient fruitiers ou ornementaux, peuvent
être maintenus grâce à des piquets de bois. Cette technique est la plus
adaptée jusqu’à un diamètre de 8 cm environ.
Trois alternatives existent :
- 1. Premièrement, pour soutenir un arbre, on peut se contenter d’un seul tuteur.
IMPORTANT ! Pour éviter de blesser les racines, il est toujours préférable de poser ce tuteur avant la plantation de l'arbre.
Choisissez un piquet de bois d'environ 5 cm de largeur et
assurez-vous qu’une fois planté au fond du trou de plantation (à la
masse, sur 60 cm minimum et dans un sol dur) sa longueur finale sera au
minimum égale à celle du tronc de l’arbre.
Plantez ensuite l’arbre au pied à une vingtaine de cm en veillant à
ce que le tuteur soit placé du côté des vents dominant pour ne pas que
l'arbre s'y frotte. Fixez l’arbre au tuteur grâce à un collier de
serrage en caoutchouc ou à du lien souple sur au moins deux points.
- 2. Si les vents sont forts ou que la motte ne
permet à l’arbre d’être accolé au tuteur, mieux vaut planter deux
tuteurs reliés par une planchette ou un demi-rondin face au vent.
L’arbre sera planté au milieu et fixé à la planche, on parle de
tuteurage double.
- 3. Enfin, pour les arbres de grande valeur ou
qui ont une forte prise au vent, on peut même poser trois tuteurs.
L’arbre est ainsi maintenu par du lien souple en trois points, ce qui
lui garantit une excellente stabilité.
Gardez toujours en tête que l’arbre ne doit pas pour autant être
complètement immobilisé. Le tronc doit toujours pouvoir se mouvoir
naturellement et les fixations ne doivent pas gêner la croissance du
bois.
Des haubans pour les conifères et les gros sujetsPour les conifères ainsi que les arbres dont le diamètre du tronc est
supérieur à 8 cm, le tuteur n’est pas ou plus adapté. En effet, chez les
conifères, les branches étant réparties sur tout le tronc, elles ne
permettent pas d’accoler un piquet. On conseille alors de recourir à des
haubans.
La technique est simple. Il suffit d’enfoncer dans le sol à distance
égale avec le tronc (environ 1/3 de la hauteur de la plante) 3 petits
piquets disposés selon un triangle équilatéral.
Pour réaliser un hauban, constituez ensuite une boucle autour du tronc
(à 2/3 de la hauteur de l'arbre environ) avec du cordage solide ou du
fil de fer inoxydable. Pour ne pas blesser l’arbre, la boucle doit être
absolument recouverte d’une gaine souple. On peut en découper dans un
vieux tuyau d’arrosage ou une chambre à air de vélo par exemple. Pour
finir, tendez le cordage ou le fil et venez le nouer au piquet.
Puis, faites de même avec les deux autres haubans. Votre arbre sera ainsi parfaitement arrimé.
Vous avez retenu la leçon ? Il ne vous reste plus qu’à planter, c’est la période idéale !
Mon Eden.